L'hôtel Royal Decameron Baobab
Il fut un temps où cela m'était égal de savoir où j'allais dormir, du moment que j'avais un lit pour la nuit. J'avoue honnêtement que ce n'est plus trop le cas aujourd'hui. Après tout, le confort fait aussi partie des vacances, alors pourquoi s'en priver ?
Le "Baobab" est un hôtel dont l'infrastructure et la déco intérieur laisse sous le charme. De magnifiques jardins bordent les cases et ce, tout au long de la plage. Avec ses deux piscines, ses trois restaurants et ses quatre bars, il est impossible de se marcher dessus. Il vous arrivera même par moment de vous demander si vous n'êtes pas le seul client. Il faut admettre que la saison est propice. Le joli mois de mai ne remplira pas l'espace au même titre que juillet et août. Ce qui n'est pas pour me déplaire, sans parler du climat qui est plus sec et moins lourd qu'en été.
Une fois semaine, l'hôtel accepte quelques marchands ambulants. Une belle occasion d'acheter l'un ou l'autre souvenir sans avoir à quitter la plage et son maillot
Le restaurant offre une belle palette de plats originaux. La "teranga" (hospitalité) en est le principe de base. L'océan Atlantique donne bien entendu une place de choix au poisson. Espadon frais, truite, oursins, Barracuda, capitaine et autres spécialités locales n'attendent qu'à éveiller votre sens gustatifs. Quant aux desserts, ce sera la valse des goyaves, noix de cajou, oranges, mangues et autres petites sucreries au chocolat et à la crème...
Le thiéboudienne est le plat le plus fréquemment cuisiné au Sénégal.
En wolof (ceebu jën) l'expression signifie littéralement "riz au poisson". C'est en effet une préparation à base de poisson frais (souvent du thiof), de poisson séché, de (mollusque faisandé au goût prononcé) et de riz (riz wolof), cuits avec des légumes (manioc, citrouille, chou, carotte, navet, aubergine...), du persil, de la purée de tomate, des piments, de l'ail et des oignons.
Dégustation ici chez Lionel Croes !